ViaduC - CEC
À propos des CEC -
Centres d'Expression et de Créativité
Localisation actuelle des CEC : Centre d’Expression et de Créativité !
Le secteur des Centres d’Expression et de Créativité compte actuellement 127 opérateurs répartis sur l’ensemble du territoire francophone de la Belgique. Des associations agréées par la Fédération Wallonie-Bruxelles afin d’éveiller les sens, les regards, des réflexions… des populations pour les inscrire dans des actes d’expression citoyenne et artistique.
Plus pratiquement, un CEC développe des ateliers, des stages et projets où la créativité en est le cœur… au travers de disciplines très diverses : arts de la parole, arts du mouvement, arts plastiques, arts visuels, arts textiles…
Qu'est-ce qu'un CEC ?
« Un endroit ouvert à tous où le mot “amateur” a conservé son sens premier : amare, aimer.
Un endroit où l’on peut découvrir et expérimenter divers langages artistiques : la musique, la danse, le théâtre, le dessin, la sculpture, l’écriture par une approche directe, pratique et concrète.
Un endroit dédié à la créativité. Un endroit où l’on veille à faire une place à chacun pour qu’il puisse découvrir sa propre sensibilité artistique, ses propres moyens d’expression, sa propre capacité créative. Un endroit où l’on indique le geste créatif et l’acte créateur, en invitant chacun à faire ce geste et à poser cet acte librement.
Un endroit voué à l’expression. Un endroit où l’on peut s’exprimer. Un endroit où l’on doit s’exprimer, même si on peut penser au départ qu’on n’a rien à dire. On a toujours quelque chose à dire. On doit juste apprendre comment le dire.
Un endroit où le premier qui parle devra ensuite se taire… pour écouter les autres. Un endroit où l’on apprend autant de l’autre que de soi, par l’intermédiaire d’un “passeur” plus expérimenté, un animateur qui fait des propositions créatives sous la forme de consignes, cadres et déclencheurs permettant l’expression de chaque sensibilité… et l’émergence de chaque talent.
Un endroit où le résultat n’est pas prioritaire sur le processus. À chacun son rythme, à chacun sa façon, à chacun de mesurer sa propre progression. L’important c’est d’abord de se révéler – à soi-même, au groupe, puis au public extérieur. L’important, c’est de se dépasser, et non de dépasser les autres. L’émulation plutôt que la compétition. Ce qui n’empêche pas d’avoir des bons résultats, bien au contraire.
Un endroit où l’on peut expérimenter une autre pédagogie. L’expression avant la technique. Pas besoin de connaître le solfège pour poser ses doigts sur l’instrument : la pratique de la musique finira bien – ou pas – par nous enseigner l’intérêt de la théorie, de l’écriture, de la composition musicale. Mais d’abord : le plaisir de jouer.
Un endroit qui fait le pari de l’art accessible à tous, une chose qui n’est pas réservée aux spécialistes, une pratique qui peut s’acquérir par l’exercice – au même titre que la marche, le vélo ou la natation. On grimpe sur le vélo. Alors seulement, on apprend à rouler ! Quitte à rouler dans le fossé…
On se jette à l’eau. Alors seulement, on apprend à nager ! Quitte à inventer sa propre nage…
Un endroit où on a le droit de commettre des erreurs, parce qu’on à le devoir de faire des essais. »
David Claeyssens – CEC/Atelier Théâtre de Binche-Estinnes